top of page
  • Photo du rédacteurgood

Plus de 30 signes de qualité en réseau Bio, c’est beaucoup.

C’est ce à quoi sont exposés les consommateurs - à des labels ou à des allégations (santé, goût)

C’est beaucoup mais pas autant qu’en GMS : 76 signes, Bio ou greenwashing.

Cette prolifération est une raison de la baisse générale de la Bio, la surenchère dévalue le signe.

Le réseau Bio a été meilleur élève c’est vrai, il n’en reste pas moins que sa sortie de crise est vers le haut - vers une AB lisible, unique et augmentée pour être la référence de confiance.


CE QUI MOTIVE VRAIMENT


Le schéma du haut décrit l’histoire des signes de qualité “durable“ qui s’expriment en réseau Bio.

Les 2 premiers ont 100 ans, AOC, un lieu et un savoir-faire et Demeter, une agriculture animiste.

L’agriculture Bio se lance après WW2 avec un divorce à la clé, Nature & Progrès vs AB.

Le saut conceptuel suivant a été le commerce équitable : un acte de rédemption d’ex-colons hollandais rongés par le remords. Max H venait compenser une carence d’AB, la justice sociale.

C’est cela la dynamique séculaire d’AB, une suite de compensations au projet d’origine qui était une alternative à l’agriculture industrielle.

Ce retard permanent sur l’évolution nécessaire s’est aggravé à l’arrivée d’Eurofeuille, 2010, a priori encore plus inerte. Des projets d’AB augmentés sont alors lancés.


Il faut noter ici un phénomène important en général négligé à tort par le marché.

Sur le schéma, il est indiqué par une étoile bleue ou marron (santé, goût).

Ces étoiles marquent la motivation profonde, réelle, pour acheter un label, elle a été diagnostiquée par des études consommateurs. Résultat : elle vient souvent de la crainte pour la santé comme les allergies, les cancers (parabens) ou les craintes d’empoisonnement.

Le cas Max H est subtil. Les produits exotiques étaient suspectés d’une absence de contrôle (santé, goût). Un gringo humaniste présent “là bas“ était le contrôleur parfait pour un consumérisme tiraillé entre égoïsme et humanisme.


BOUTURAGES


Commençons par la DPH où règne un ordre des labels relatif.

En cosmétiques, Cosmebio domine. Un succès si puissant qu’il a été siphonné par les autres circuits moins chers. Natrue l’anthroposophe n’occupe lui qu’une part faible du marché.

En entretien, pas de label jusqu’à aujourd’hui - une initiative est en cours. Ecocert, certificateur, a produit le seul référentiel et un petit acteur est anthroposophe.


En alimentaire, la situation est différente et plus confuse.

AB est la base, sauf exception notoire comme le miel de Manuka.

Sur cette base se greffe pour 10 % du total hors produits “sans EAN“, des labels parfois de racine identique.

Cette concurrence endogène pèse 160 M € et se fait sur des promesses bouturées d’équité Nord -Nord Sud, de GES et de biodiversité - et demain, qui sait ? de comptabilité alternative.


Une AB + complète, unique, adaptée à la société est le meilleur des outils collectifs.

Mais elle exige un sens collectif justement.


Sources good BioAnalytics

bottom of page