Ce gentleman en photo, moustache et col 3ème République, s’appelle René Quinton alias “Docteur“ Quinton.

Il a conçu un “plasma marin“, succès populaire.

120 ans après, ce plasma reste un repère pour les adeptes du réseau Bio et ses ventes sont stables dans un marché (non-alim.) à – 17,5 %

Les autres produits d’adeptes affichent la même résistance – comme la gemmothérapie ou les enzymes.

LA VIEILLE GARDE

Les adeptes sont les consommateurs initiaux du réseau Bio.

Leurs achats y pèsent + de 35 %

Ils sont la spécificité de ce réseau qui s’est formé par mélange de consommations alternatives, on est loin d’une distribution d’entrepreneurs (GMS) ou d’experts (pharmacies).

L’adepte a grandi pour et avec le réseau Bio.

Il a près de 50 ans en moyenne et c’est un consommateur rare en temps de crise : fidèle et peu sensible au prix.

SODIUM

Doc. Quinton avait réinventé non pas l’eau tiède mais l’eau de mer.

Au tournant du XXème, il est parti d’une logique simplette : la vie vient de la mer, injectons-nous de l’eau de mer. L’application radicale de ce principe à un chien malade, plus tard appelé “Sodium“, lui aurait rendu la vie.

Voilà pour la légende.

Pour la réalité, on note que la concentration en sel du plasma sanguin est de 9grs/ lt et celle de la mer de 35 (…)

Depuis 3 ans, les médecines alternatives sont en hausse en Fr.

Les causes sont multiples : le CoVID mais aussi l'explosion des cancers (4 M de Fr. vivent avec un diagnostic de cancer) et le vieillissement de la population.

Le réseau Bio est le réservoir naturel des médecines alternatives. C’est lui qui a intégré les initiatives thérapeutiques : homéopathie, médecine chinoise, argile, élixir du Suédois, gemmothérapie, gui anti cancer …

Dans le réseau Bio, leur résistance à la crise est notable.

Elles font toutes mieux que le marché de 4 à 15 pts de mieux à octobre 22 - autrement dit, elles sont stables ou quasi dans un marché à - 15,20 % (hors F&L)

BIEN

Le propos ici n'est pas de promouvoir une sortie du réseau Bio en “pharmacie naturelle“ mais plutôt de pointer sa singularité et son potentiel de marché, celui de 20 M de seniors dans 7 ans – des boomers, en forme, argentés, terrorisés par le cancer et qui aspirent à contrôler leur bien-être.

La crise en cours est un choc de prix mais surtout une perte d’identité du réseau Bio, lui qui s’était construit autour d’un regroupement unique de visions de l’homme par rapport à la Nature.

Il y a 4 visions principales.

On les retient par leurs initiales : BIEN.

B comme Biologie (préserver la santé)

I comme Idéologie (anti industrielle)

E comme protéger l’Environnement

et un brin de N comme Nostalgie (recettes du passé).

Ce sont ces repères qui structurent la clientèle d’adeptes.

Ils sont uniques et certainement une voie radicale pour le réseau Bio pour se retrouver autour d’une vision alternative : du lien, des conseils, des produits innovants.

Bref, de la valeur qui elle n’a pas de prix.

Sources good BioAnalytics Miviludes Afis Insee L’eau de mer Quinton 1905 Nielsen