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  • 10 janv. 2023
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Le réseau Bio souffre - et la Bio avec.

C’est grave ?

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C’était la question à laquelle mon intervention à l’AG Synabio 13 octobre essayait, avec modestie, de répondre, voir > ici

Et la réponse était : “Ce n’est pas grave … si (le réseau) Bio retrouve son projet initial : être un lieu de progrès sociétal - santé, éthique, environnement etc“


EN VERT ET CONTRE TOUS


L’angle adopté de ma présentation était celui de la marque.

Le réseau Bio en a les attributs : cohérence, différence, pertinence, raison d’y croire.

Et comme une marque à succès, il est copié et pour moins cher.

Il est en baisse à P6 2022 à -5 % en € avec des familles à – 45 % (épicerie enfants) ou – 29 % (l’entretien)


Une question m’a été posée mais c’était une visio et je ne l’avais pas bien comprise.

La question était : “ Si AB est une marque, que devient-elle en dehors du réseau Bio en GMS par ex?“

Et voici ma réponse.

AB a les attributs d’une marque et son succès est exceptionnel, 90 % de pénétration.

Mais attention, la vraie raison de son succès c’est la santé (27 % en #1) avant protéger la nature (13%) – on est loin du projet initial d’agriculture paysanne.


La marque AB vit 3 situations actuellement.

> Cas 1, en réseau Bio

AB y est le ticket d’entrée – en alimentaire et avec ses cousins Cosmebio et “Ecocert“.

C’est la référence de base et des initiatives la complètent, sans la concurrencer, comme la biodynamie.


> Cas 2, hors réseau Bio

La position de marque d’AB reste claire sauf … qu’elle y est concurrencée et pour moins cher.

Double peine : moins de ventes et moins de consommateurs pour le réseau Bio .


> Cas 3, les copies d’AB

C’est l’explosion : les couleurs (vert), les mots (naturel), les efforts parcellaires (sans nitrite, paraben, OGM, allergènes, nano etc) La présentation au lien dessus en montre certaines.

Triple peine : ces contrefaçons d’AB vident le réseau Bio, le dévalorisent et créent une confusion qui in fine profitera aux majors aux repères de qualité stables dans la durée.

Un exemple de flou, à la mode : le locavorisme qui induit une fausse corrélation entre les vertus objectives de AB et des attributs périphériques comme la distance ou la sympathie du paysan.



MAIS QUE FAIT LA POLICE ?


La survie d’AB passe aussi par sa défense de marque.

Ce n’est pas le cas actuel malgré des instances ad hoc comme ARPP, CNC, la DGCCRF.

Le système de protection de la marque AB n’est ni installé ni sous tension.

Pour l’exemple, d’autres secteurs se défendent parfaitement comme marques et sur des produits aussi volatiles que le luxe ou les droits d’auteur musicaux.

Le greenwashing est un délit : il parasite le capital de marque.

La confusion ou le parasitisme sont des concurrences déloyales.

En 2012, le Tribunal de C. Aix en P. n° 11/1984, jugeait en concurrence déloyale un magasin qui avait peigné sa façade de la même couleur que celle de son concurrent.

Sans commentaire.


Sources good BioAnalytics Agence Bio CSA

Merci à Synabio JoannaTrouchaud BernardLignon ClaireDimier CharlesPernin

 
 
 

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