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La fin du confinement 3 (3 mai 2021 ) marque la fin de la consommation sous pandémie.

Depuis les restaurants ont ouverts, les écoles aussi.

Dans les 3 mois qui ont suivi le confinement 3 (mai juin juillet 2021), les ventes du réseau Bio ont chuté de – 11 % vs (février mars avril 2021) et de – 9 % vs (mai juin juillet 2020). Une chute généralisée.

3 constats.

1. Avec la fin du confinement 3, la consommation hors-foyer est revenue, c’est une cannibalisation directe.

2. (mai juin juillet 2020) ont été hauts mais le pic a été l’hystérie de mars 2020 : + 26 % vs mars 2019.

3. L’analyse au mois de (mai juin juillet 2021) vs (mai juin juillet 2020) montre une timide reprise en juillet 2021 de + 1 % après mai et juin 2021 en baisse.


LA CROISSANCE …


La croissance, c’est l’évolution du couple offre x demande.

L’offre en 2021.

Elle sera soutenue par la croissance du parc à +2,5 % à septembre 2021 pour 3 169 magasins Bio. Elle sera aussi soutenue par un boom des innovations, à date 2021 : 15 % des EAN.

La demande en 2021.

Elle devrait décroître en valeur : concurrence des autres réseaux et baisse des prix en réseau Bio poussée par le différentiel de prix réseau Bio vs GMS Bio (40% les 6 œufs par ex.)


Le réseau Bio accuse – 15 % au 1er semestre S1 2021 vs S1 2020.

Le S2 2021 devrait récupérer une partie du retard.

A l’arrivée, une année S1+S2 2021 estimée autour de – 10 % vs 2020.

Ce qui donnerait 2019 + 5% ; 2020 + 15% ; 2021 – 10%


QUELLE CROISSANCE ?


Projetons 2022.

Les facteurs dépressifs sont un pouvoir d’achat attaqué et une concurrence GMS, artisans et vente directe.

Ces facteurs seront tempérés par les largesses de l’Etat par temps électoral et par une croissance du parc à 3 ou 4 %.

En fin de compte, une année 2022 molle en réseau Bio < 5 % vs 2021 avec pour conséquence la concentration des marchés autour d’un oligopole, d’une MDD forte, de quelques niches et une baisse des prix généralisée

Mais le problème du réseau Bio dans cette mutation forcée, c’est sa taille en valeur absolue 2 % CA GMS

Le passage d’un marché à marges élevées, croissance forte et faible concurrence à un marché de concurrence forte, croissance molle et baisse des prix est un choc qui aura été masqué le temps d’une CoVid. Pour continuer, les acteurs doivent investir mais les investissements nécessaires sont en général au-dessus de leur potentiel de retour.

Le réseau Bio a pourtant une botte secrète : lui-même, son projet d’origine. Ce potentiel a été laissé en friche par un embourgeoisement paradoxal et un manque de vision des acteurs.

Les consommateurs l‘attendent dans son rôle fondateur : la protection de la santé, des ressources et de la morale contre les dérives néo-libérales, des prix accessibles et des initiatives socio-économiques – en alternative à la fameuse croissance dont JB Fressoz, spécialiste de l’anthropocène, dit que “sa fin est plus difficile à concevoir que la fin du monde“


Sources good BioAnalytics Biofichier


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