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L’espace est à la mode.

Thomas Pesquet qui commande en ce moment l’ISS vient de révéler le menu qui devrait lui soutenir le moral pendant les 6 mois à flotter, là haut.

À son menu, 13 recettes concoctées par les chefs Marx et Ducasse – joues de bœuf façon bourguignonne, effiloché de volaille en parmentier, crémeux au citron … et un œuf Bio en cocotte, un œuf tout simple mais Bio.

Il faut savoir qu’en apesanteur, on perd le goût – nom technique du problème : l’agueusie. L’apesanteur renvoie les fluides vers le haut du corps, résultat : les sinus encombrés empêchent la rétro-olfaction qui stimule et amplifie le goût.

Pour atténuer la perte de goût de Thomas, le curseur gustatif de ses petits plats a été poussé au maximum.

C’est la consécration ! « Bio » est devenu synonyme de qualité au-delà de l’écologie - plus naturel, plus de saveur, plus intense.

Une consécration que l’oeuf Bio avait déjà obtenue sur Terre.

Après les fruits et les légumes, les œufs sont la vente # 1 de produits frais non transformés en réseau Bio (21 M € CAM 05 2021), devant le lait.

Mais ce succès sans conteste de l’oeuf Bio est révélateur d’un vice caché.

Il symbolise à lui seul l’énigme que doit résoudre le réseau Bio et qui se résume ainsi : « Comment exister alors que les concurrents du réseau Bio (les grandes surfaces) proposent les mêmes produits moins chers ? »

Et de fait, l’oeuf Bio a été aussi adopté par les grandes surfaces où il est devenu un best seller : la 2nde meilleure vente (354 M € 2019) de produits labellisés AB derrière les légumes, et là encore devant le lait. L’œuf y est bien « Bio » dans les deux réseaux mais avec un écart de prix moyen de 15 % en faveur des grandes surfaces.


Sources #AgenceBio IRI® good® BioAnalytics® Réseau des Nouvelles des Marchés Biolinéaires

Nota CAM : Cumul Annuel Mobile. Ventes en € HT sorties de caisses


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